Et voilà! C’est parti! Signal du départ en Roadtrip! Lama Scott reprend enfin la route. Après quelques aléas de dernières minutes (évidemment!), le voilà, le coeur lourd, quittant le foyer qu’il avait trouvé. Mais, il part avec l’envie irrépressible de découvrir de nouveaux horizons, des paysages méconnus. Et aussi, il se réjouit d’entendre des langages qu’il ne comprendra probablement jamais et de rencontrer des individus avec des cultures hétéroclites.
Les attaches
En effet, après ses nombreux changements de domicile, Lama Scott avait enfin pu se reconnaitre au sein d’une tribu. Cette tribu se trouve dans une petite commune isolée, en Suisse, dénommée Marchissy. Ainsi, il s’est créé de superbes attaches, de celles qui nous rappellent la valeur de l’humanité. Mais aussi, celles qui vous mettent le sourire et du baume au coeur en regardant un visage connu. Ou, celles qui laissent des marques qui ne s’effacent jamais. Aussi, le départ, bien que tant attendu, lui fit un pincement au coeur.
Mais comme dirait Koda dans Frère des Ours.
Oui, c’est une référence!
“Dites à mes amis que je m’en vais Je suis impatient de rentrer Sous le soleil qui descend, oui je m’en vais Vers le bonheur à partager, je m’en vais.”
Un mélange émotionnel
L’esprit embrumé dans l’IveScott, il franchit le dernier virage qui lui permettait de voir cette petite tribu, qui était désormais sienne. Ainsi, il observe du coin de sa paupière poilue, sa soeur, la larme à l’oeil, dans le rétroviseur droit. Les quelques kilomètres suivants (plusieurs centaines!), son coeur s’emballait. En effet, il était pris entre des émotions contradictoires. Joie, doute, excitation, peur, tristesse, adrénaline, incertitude.
les âmes nomades
Mais, finalement, c’est çà le voyage. En fait, c’est çà ce qui attire tant les âmes nomades.
Perdre ses repères, être déboussolés, chamboulés, secoués dans ses habitudes, son confort, ses attaches. Tout perdre, pour découvrir ce que l’on ignore. Tout perdre, de soi-même, par choix.
Pour se trouver, se retrouver ou juste pour se perdre, simplement. Mais aussi, tout perdre pour réaliser ce que l’on a. Pour comprendre la chance que l’on a. Et, pour réaliser aussi, tout ce, et tout ceux, que l’on aime. Enfin, tout perdre pour aussi tout retrouver, autrement ou mieux.
Parce que les âmes nomades ont peut-être besoin de cette déconstruction pour se construire. Elles ont besoin d’expérimenter et de vivre l’instabilité pour découvrir enfin leur propre stabilité dans le mouvement.